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Cérémonie de remise LiftyWalk

À l’occasion de la Semaine de l’Handicap, Toulouse INP-ENSEEIHT remettra LiftyWalk, un système de levage et de déambulation sur
mesure, à sa future propiétaire.

Une cérémonie sera organisée le 10 novembre à partir de 14h00 pour remettre LiftyWalk à sa future propriétaire.

 

Le projet LiftyWalk est un projet multi-culturel qui associe les enseignants-chercheurs du Laplace et de l’IMFT et trois étudiants de nationalité différente : française, suédoise et cambodgienne.
LiftyWalk vient d’être sélectionné pour les trophées de la valorisation organisés par la SATT de Toulouse.

 

 

Une ancienne élève de l’ENSEEIHT (N7) Séverine Tomas a sollicité son école d’ingénieurs afin de créer pour sa cousine Chantal Gérémias, handicapée motrice, un appareillage spécifique.
En effet, Chantal ne peut pas se lever toute seule mais peut lorsqu’elle est en position verticale se déplacer avec un déambulateur à roulettes en poussant avec la pointe de ses pieds. Chantal est secondée par des assistantes de vie et également par son père qui, du fait de son âge et de sa condition physique, ne parvient plus à l’aider pour la hisser sur le déambulateur.
L’objectif était de créer un déambulateur avec lequel Chantal pourrait se déplacer mais qui devrait aussi être capable de la faire passer de la position assise de son fauteuil à la position verticale. Actuellement, il n’existe pas de tels appareillages médicaux sur le marché.

Soutenue par la direction de l’N7, Véronique Roig, enseignante – chercheur à l’Institut de mécanique des fluides de Toulouse (IMFT), sollicitée par Séverine Tomas, a constitué une équipe avec deux permanents du laboratoire plasma et conversion de l’énergie (Laplace), Dominique Harribey (ingénieur de recherche au CNRS) et Clément Nadal (enseignant-chercheur) et trois étudiants. Marion Ribout et Sienghong Chhuong en dernière année du cycle ingénieurs de l’N7 ont travaillé sur le dimensionnement d’un motoréducteur et Margit Arctaedius, stagiaire suédoise au Laplace en projet de fin d’études a traité le dimensionnement mécanique du système.
Toute l’équipe ainsi constituée s’est rendue à Saillagousse (Pyrénées Orientales) pour rencontrer Chantal, écouter ses désiderata ainsi que ceux de ses proches et prendre des mesures. Cette visite très cordiale et chaleureuse leur a permis de se faire une idée plus précise du système à réaliser et d’établir un cahier des charges très précis.
Ainsi, l’équipe a imaginé un chariot sur roulettes qui permet d’extraire la personne handicapée de son fauteuil et de la hisser en position verticale. La personne arrive avec son fauteuil roulant, se présente devant l’appareil. Comme Chantal ne peut pas se servir de ses mains, un aidant avance l’appareil, bloque les roulettes et appuie sur le clavier de commande pour la lever électriquement en une dizaine de secondes. Chantal ainsi levée peut alors se mouvoir dans toutes les directions de façon autonome.

 

A propos de Margit Arctaedius

Margit Arctaedius de l’université de Lund en Suède s’est chargée de la CAO mécanique complète du système.
Si on demande à Margit Arctaedius pourquoi elle a choisi ce sujet de stage ?
« J’ai choisi ce projet pour plusieurs raisons. Tout d’abord le projet était en lien avec mon master de conception mécanique, qui est spécialisé dans l’interaction entre l’homme et la technologie. Ce projet me semblait très intéressant car il prend en compte l’aspect utilisateur. En même temps, beaucoup de compétences technologiques et de résolution de problèmes ont été nécessaires, ce qui présente pour moi un caractère important pour mon travail futur. De plus, une raison majeure pour laquelle j’ai choisi le projet était que l’on pourrait réellement aider une personne en améliorant sa qualité de vie. C’était une opportunité extraordinaire de pouvoir créer quelque chose qui pourrait signifier beaucoup pour elle et sa famille avec l’aide de ce que j’ai appris au cours de mes études. Enfin, ce projet s’est démarqué des autres car il s’agit d’un système qui va effectivement être réalisé et validé dans un futur proche, et pas seulement rester une idée à l’état virtuel. »

 

A propos de Marion Ribout et Sienghong Chhuong

Elles ont travaillé sur le dimensionnement du motoréducteur.
« Lors de notre dernière année à l’ENSEEIHT plusieurs projets longs en lien avec la recherche nous sont proposés. Le projet «Pré-dimensionnement d’un système de levage et positionnement d’une personne à mobilité réduite» me sem-blait sortir du lot et cela pour plusieurs raisons. C’est un projet, dans un premier temps, qui permettait d’adopter une approche système du produit et de pré-dimensionner les sous-systèmes en réponse à un cahier des charges global. Cela nous a permis à Sienghong et à moi de participer activement à la conception des sous-systèmes nécessaires au levage (transmission mécanique, moteurs électrique, électronique de puissance), au choix des technologies de levage ainsi qu’à la commande du produit. Ce large éventail de compétences nécessaires à la résolution du problème s’inscrit dans la poursuite de l’option de dernière année que j’avais choisie «Transformation de l’Energie et Mécatronique Avan-cée» et que j’avais particulièrement appréciée grâce à l’enseignement pluridisciplinaire dispensé. Ce projet devenait aussi particulièrement intéressant puisqu’il me permettait de mettre à disposition mes connaissances pour aider une autre personne. Le fait de voir que son travail est utile et pourra être utilisé pour aider quelqu’un est quelque chose qui me paraît très important, peut être encore plus pour un(e) étudiant(e). C’est aussi pour cela que parmi tous les sujets de projets long proposés j’ai choisi celui -là ». Marion Ribout

 

« Tout d’abord, j’ai vraiment été étonnée car je n’avais jamais entendu parler de projet visant à aider les personnes handicapées dans mon pays, le Cambodge.
Je voulais savoir comment cela marchait et c’était une chance d’apprendre sur ce sujet. Ensuite, ce projet n’était pas seulement relié à ce que j’avais pu apprendre à l’ENSEEIHT, sur les machines électriques notamment, mais il incluait les aspects mécaniques. Avant de travailler sur le dimensionnement du moteur pour ce système, nous avons dû déterminer les caractéristiques mécaniques du déambulateur à concevoir. Enfin, j’ai pensé que ce projet était vraiment utile à Chantal en lui donnant la possibilité de vivre une meilleure vie qu’avant. Désormais, elle sera capable de se lever et de se déplacer avec le moins d’assistance possible de la part de sa famille. En résumé, j’ai trouvé que ce projet ne m’a pas seulement permis de comprendre la procédure de dimensionnement d’un déambulateur du début à la fin, mais il m’a permis également de me sentir bien en venant en aide à quelqu’un. Sur ce projet, nous avons travaillé, ensemble, sur une vraie situation ». Sienghong Chluong

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