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Au nom d’Octobre Rose

Anouk Cartry, présidente de Human7 revient pour nous sur toute une année d’activités humanitaires au sein de l’école.

 

YaDuDoss : Peux-tu tout d’abord te présenter rapidement ?

 

Anouk Cartry : Je m'appelle Anouk Cartry, je vais avoir 22 ans, je suis originaire de Perpignan et je ne viens pas de prépa mais de passerelle. J'ai intégré la mécanique, en sein de mécanique des fluides, énergétique et environnement. Je suis en deuxième année. Et parallèlement à ça je suis présidente du club human7.

 

YDD : Tu peux nous en parler un petit peu, nous dire quelles sont ses activités ?

 

AC : Quand je suis arrivée à l’N7 en première année, il n'y avait pas grand-chose. J'avais vu que ce club existait et moi, je trouvais ça génial. Un club humanitaire. J'étais très contente de venir ici. Et puis quand je suis arrivée, je me suis rendu compte que le club n'existait plus depuis quelques années. Qu’il était là juste pour récupérer de l'argent, pour les étudiants qui partent en voyage humanitaire et moi, je trouvais ça un peu triste. Donc je me suis présentée pour devenir présidente et j’ai été élue. Du coup, on a eu plein d'idées, de projets.

 

YDD : Quels sont les projets phares que vous avez pu réaliser ?

 

AC : On a pu faire Octobre rose où on a récolté 1200 euros. Qui dit octobre rose dit lutte contre le cancer du sein. Du coup on a collaboré avec l’ISGT (Institut du Sein Grand Toulouse), avec l’association Etincelle qui offre un accompagnement non médical aux femmes atteintes du cancer mais aussi l'Association A Chacun son Everest ! qui accompagne des enfants atteints de cancer ou de leucémie. En une semaine au foyer en organisant une tombola et avec la course aux roses on a récolté 400 €pour chacune des trois associations. On a fait aussi le marché de Noël où on a récupéré plein de jeux de société pour une association qui les offre aux familles démunies. On a aussi participé au Téléthon où a récolté entre 300 et 400 €. On a travaillé avec les Restos du cœur. On a pu organiser une collecte de biens pour l'Ukraine ainsi qu’une collecte de fonds. Et enfin cette année, on a participé à la journée de sensibilisation au handicap.

 

YDD : Quand on travaille pour un club de ce style à vocation humanitaire quelles sont les grandes difficultés à laquelle on s’affronte ?

 

AC : La motivation des gens. C'est compliqué parce qu'à l’N7, on a énormément de clubs. Il y a vraiment des personnes qui participent énormément et des personnes qui ne participent pas du tout. C'est leur choix. Il n'y a pas de problème. Mais pour les personnes qui participent énormément, ils ont trop à faire et ils n'ont plus vraiment de temps. Quand j’ai repris Human7, il n'y avait personne qui voulait faire de l’humanitaire. Cette année, je sais qu'il y a plein de personnes motivées. Du coup on espère que l'année prochaine, on continuera comme ça à motiver les gens.

Et oui, le fait qu'on soit un club et non pas une association complique les choses. Parce qu'être club, fait qu’on dépend de l'association étudiante, on n'a du coup pas accès à nos comptes. C'est très compliqué car, en collectant, on a beaucoup d'entrées et de sorties. Si l'argent passait par nous ça permettrait une meilleure redistribution. Là on n'a aucune visibilité sur nos comptes. Cela complique aussi les choses en termes de déductions fiscales. Comme les gens donne à l’association étudiante et non pas à nous directement, ils ne peuvent pas bénéficier des déductions fiscales qui existent en termes de don humanitaire.

 

YDD : Avec le recul, quelle est la chose dont tu es la plus fière ?

 

AC : Octobre Rose. C'était très dur et il y a plein de fois où j'ai cru qu'on n'allait pas y arriver, où c'était hyper compliqué. Je me suis retrouvée un peu seule mais finalement on a récolté 400 € pour trois associations différentes et ça, c’était très bien.

 

YDD : Et à toi personnellement. Qu’est-ce que cela t’a apporté ?

 

AC : Que du bonheur. Ma scolarité est parfois un peu compliquée surtout quand on n'a pas fait prépa comme moi. Et j'avoue que mon engagement est un peu ce qui me fait tenir. C’est ce qui me permet d’avoir la motivation de continuer les cours, de continuer à vraiment bosser parce que je sais que derrière, on rend des gens heureux.

 

YDD : Tu vas bientôt céder ton poste de présidente. C’est quoi ton souhait pour la suite ?

 

AC : J'espère qu'il y aura plein de candidats ou candidates pour me remplacer parce que ce serait plus sympa. J’espère aussi que le club pourra réaliser plein de projets différents et arrivera à vraiment motiver les gens à participer à des projets sociaux et humanitaires. A chaque fois que les gens participent, ils sont très heureux. Ça les rend heureux d'aider. Et il y en a beaucoup qui ne se rendent pas compte à quel point donner une soirée dans sa semaine, au lieu de faire d'autres choses, ça apporte beaucoup de bonheur et ça fait du bien. Moi, vraiment, ça me rend très heureuse et il y a plein d’étudiants qui m'ont remerciée en me disant que ça les avait rendus heureux de participer à certaines activités qu'on avait organisées.

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