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    • EMBARQUEZ-MOI

      En 2020, le Labcom SEMA voyait le jour. L’occasion de revenir aujourd’hui sur sa genèse en compagnie de Marc Cousineau, son directeur.

       

      YaDuDOSS: Est-ce que tu peux d’abord simplement te présenter en deux mots et dire quelle est ta fonction ?

       

      Marc Cousineau : Je suis un ancien N7, promotion 95. Je suis enseignant-chercheur au département 3EA et au laboratoire Laplace. Mes enseignements portent sur l'électronique analogique et l'électronique de puissance. Au Laplace, j’effectue mes recherches dans l'équipe convertisseur statique sur des thèmes en lien avec la commande rapprochée d’interrupteurs grand-gap pour les convertisseurs statiques.

       

      YDD : Par ailleurs tu es directeur du SEMA. De quoi s’agit-il ?

       

      MC : Le SEMA est un laboratoire commun qui associe le Laplace et la société NXP Semiconductors autour d’activités de recherche communes. Il a pour vocation de travailler sur le thème de l'électronique de puissance embarquée du véhicule électrique autonome. Plusieurs thèses en cours portent notamment sur la conception de circuits intégrés optimisés pour le contrôle de transistors de puissance modernes, l’amélioration de la compatibilité électromagnétique des dispositifs électriques et la conception de convertisseurs de puissance de nouvelle génération. Il est important de souligner qu’il existe un lien fort entre les activités du SEMA et plusieurs parcours de formation de l’N7. En effet, l'électronique de puissance est tout d’abord enseignée au département 3EA dans le parcours CERE (Conversion d'Energie et Réseau Electrique). On trouve également une UE « power management » dans le parcours InSys (Intégration des Systèmes) pour la conception de circuits intégrés analogiques dédiés à l’alimentation de microprocesseurs. Au niveau master, on retrouve des formations portant sur la commande rapprochée d’interrupteur de puissance et la conception de convertisseurs multiphases en lien avec les activités du SEMA. Je pense notamment au Master international ESECA ainsi que le Master E2-CMD (EEA) qui est co-accrédité avec l’UPS.

       

      YDD : Cela fait deux ans que le SEMA existe, quel était son objectif premier ?

       

      MC : Il est issu d’une collaboration étroite de longue date avec notre partenaire industriel. J'ai travaillé tout d’abord chez NXP (alors MOTOROLA) à l’issue de ma thèse en tant qu'ingénieur de conception au début des années 2000. Lorsque j'ai rejoint le laboratoire Laplace en 2006, nous avons gardé des liens étroits et poursuivi des activités partenariales de recherche (thèses, projets d'encadrement d'étudiants…). Plus récemment, afin de pouvoir répondre aux enjeux liés à l'arrivée du véhicule électrique et autonome, nous avons souhaité grossir en termes d'activités en impliquant plusieurs équipes de conception et plusieurs chercheurs du laboratoire. Grace à l’adhésion et la forte implication de collègues du Laplace et du LAAS, le projet a pu voir le jour. Le phénomène déclencheur est vraisemblablement l’acquisition d’une licence d’exploitation par NXP d'un brevet déposé au laboratoire Laplace sur la commande décentralisée de convertisseurs statiques répondant favorablement aux problématiques de sûreté de fonctionnement des dispositifs de puissance embarqués.

       

      YDD : Tu peux nous en dire plus ?

       

      MC : Un convertisseur de puissance moderne est composé de nombreuses cellules de commutation qui doivent être contrôlées. La plupart du temps, un organe de contrôle central effectue les calculs nécessaires et distribue les ordres à toutes ces cellules. La commande décentralisée consiste à déporter ces calculs au niveau de chaque cellule. Dès lors, chaque cellule devient indépendante, identique aux autres et détermine les bons paramètres à appliquer par l’utilisation de communications locales avec ses voisines. Si par exemple l’une de ces cellules devient défaillante, on peut la retirer de la chaîne et faire en sorte de connecter ensemble les cellules restantes pour qu'elles se réorganisent automatiquement entre elles. Ainsi, au lieu de dupliquer les convertisseurs de puissance au sein du véhicule pour prévenir un arrêt total du système en cas de défaillance, on peut n’utiliser qu’un seul convertisseur composé d'une multitude de cellules, toutes identiques, qui pourront se reconfigurer si l'une d'entre elles tombe en panne. On obtient ainsi un gain évident en termes de coût, de poids et d’encombrement tout en assurant une continuité de mission inconditionnelle.

       

      YDD : Deux ans après sa création, quel bilan tires-tu des activités du SEMA ?

       

      MC : Aujourd'hui, la structure est un vrai succès aussi bien au niveau académique qu’industriel. En effet, trois activités de recherche distinctes sont menées en parallèle et impliques 11 chercheurs, enseignants-chercheurs du Laplace et du LAAS, et 14 ingénieurs d’NXP. La première activité concerne la conception optimisée de circuits de contrôle des composants de puissance de dernière génération à semiconducteur grand-gap. La deuxième concerne la gestion de la puissance au sein du véhicule électrique et la sûreté de fonctionnement des équipements embarqués. Enfin, le troisième volet concerne la compatibilité électromagnétique de la puce électronique au système électrique.

       

      YDD : La CEM, ça consiste en quoi ?

       

      MC : C'est le fait d'être en mesure de pouvoir faire coexister dans un même volume plusieurs circuits électroniques et plusieurs organes de puissance pouvant potentiellement se perturber les uns les autres. On a des normes à respecter de telle sorte, par exemple, qu'une cellule de puissance en train de commuter ne vienne pas perturber un microprocesseur en train d’effectuer un calcul à proximité, et réciproquement. Les travaux portant sur la CEM nécessitent la plupart du temps des investissements lourds (chambre anéchoïde) et requièrent une expérience approfondie sur les bonnes pratiques pour la conception de dispositifs électroniques.

       

      YDD : Qu’aurais-tu envie de dire aux étudiants pour leur donner envie de faire leur thèse au sein du SEMA.

       

      MC : Effectuer sa thèse dans un LabCom, ou un stage de fin d’études, permet de découvrir et de bénéficier des liens forts qui existent entre le monde de la recherche et celui industriel pour répondre à des enjeux majeurs d’actualité. Nous faisons au SEMA une recherche appliquée partenariale qui permet au doctorant, dans le cadre d'une bourse CIFRE, de pouvoir être accueilli 50 % de son temps au laboratoire et 50% par des équipes de R&D dans un environnement industriel. Le doctorant peut se former durant sa thèse en bénéficiant de l’encadrement de chercheurs et d’ingénieurs. Il acquiert ainsi une double compétence issue d’environnements de travail différents et complémentaires et tisse un réseau relationnel qui pourra lui être très utile pour la suite de son parcours professionnel.

       

      Pour en savoir plus :

      https://www.sema.cnrs.fr/

       

    • L'ECOLE EST FINIE

      Professeur d'espagnol depuis 1988, André Blanco est arrivé à l’N7 il y a 24 ans. En septembre 2022, il prendra sa retraite et comme il se plait à le dire lui-même, il terminera enfin l’école à 62 ans ! Retour sur une carrière riche en enseignements.

       

      YaDuDoss : André, ça veut dire quoi être professeur d'espagnol dans une école d'ingénieurs, comme la nôtre ?

       

      André Blanco : Ça veut d’abord dire essayer de motiver des étudiants à, soit continuer une langue vivante qu'ils ont entamée avec plus ou moins de brio durant les années collège et lycée, soit donner l'envie à des étudiants d'initier une langue vivante avec des objectifs un petit peu différents. Quand on initie une langue on ne peut pas avoir des objectifs professionnalisants élevés. En revanche, quand on a la possibilité de continuer l'espagnol après cinq ou six ans de collège et de lycée, on peut enclencher une série d'exercices et de mises en situation plus professionnelles. Au lycée ou au collège, on a rarement la possibilité de faire des interviews, des débats, de se mettre en situation, par exemple pour aller chercher un travail, faire des cv etc.

      On a aussi la possibilité de s'intéresser à tous les sujets d'actualité, en initiant par exemple des débats entre étudiants ou en faisant interpréter des jeux de rôles. Même si on est là pour que les étudiants acquièrent un certain niveau de langue, on n’a pas de programmes à suivre contrairement à mes collègues du secondaire mais des objectifs à atteindre.

       

      YDD : Quel est l'argument principal d’un prof d'espagnol pour arriver à intéresser les étudiants à d'autres langues que l'anglais qui est aujourd’hui omniprésent ?

       

      AB : Ce qui est important, c'est que l’étudiant comprenne que la connaissance de l'autre passe aussi par la connaissance de sa langue. Et à partir du moment où on a un minimum de connaissance de la langue, on peut mieux comprendre la personne qui est en face. Je crois que c'est quelque chose qui est fondamental. Et quand on a mis le pied à l'étrier avec une autre langue, on s'aperçoit que cela devient plus facile d’apprendre d’autres langues. Et, même si on n'a pas un très grand niveau, on développe une meilleure sensibilité, une plus grande tolérance et respect envers l'autre.

       

      YDD : En 24 ans d’enseignement à l’N7, as-tu vu une évolution dans le comportement des étudiants ? Et si oui, quelle est-elle ?

       

      AB : Je suis arrivé à l'école en 1998 et la plus grande évolution c'est l’arrivée des téléphones portables. On a en face de soi une génération qui est maintenant ultra connectée, pour ne pas dire addicte au téléphone. Ça se sent en classe où on a l'impression qu'ils sont tellement habitués à voir des vidéos très courtes que si on n'a pas un discours rapide, efficace et qui les intéresse, on a du mal. Cela devient difficile d'approfondir les sujets. J'ai l'impression que maintenant, on est un petit peu trop dans le superficiel, dans l'immédiateté, dans le consumérisme, aussi bien dans le consumérisme des produits mais aussi des concepts, des idées.

       

      YDD : En tant qu’enseignant, qu’elle est ta plus grande fierté ?

       

      AB : C'est d'avoir continué à intéresser toute une série d'étudiants à l'Espagnol, compte tenu d’une offre linguistique de plus en plus forte, puisque quand je suis arrivé, il n'y avait pas de chinois, il n'y avait pas de portugais. Donc il a fallu « être en concurrence » avec six autres langues. Mais je pense que c'est une réussite. Depuis maintenant 24 ans, il y a à peu près 21, 22 groupes d'espagnol qui ont persisté. Ma plus grande fierté, c'est ça, c'est d'arriver quand même à faire en sorte que le bouche à oreille ne soit pas trop négatif, au contraire, et que les étudiants continuent à s'intéresser et à s'inscrire en espagnol.

       

      YDD : Le 1er septembre tu vas prendre ta retraite, et comme tu le dis si bien, enfin « arrêter l’école ». Tu l'appréhendes comment ?

       

      AB : C'est une boutade. Heureusement je n'ai pas passé 24h/24h à l’école depuis 60 ans. Mais quand tu regardes un petit peu les faits, c'est une réalité. Soit j'ai été étudiant, soit surveillant, et pour finir, prof. Mais j’ai quand même eu le temps de m’intéresser à autre chose d’avoir d'autres centres d'intérêt comme la littérature ou le cinéma. De plus, je suis issu d'une culture mixte. J'ai encore beaucoup de famille et d’amis en Espagne, ce qui m'a permis aussi de ne pas rompre avec mes racines et de faire des allers retours régulièrement. Donc beaucoup de voyages en perspective.

       

      YDD : Au moment où tu t’apprêtes à quitter l'enseignement, on est face à une crise des vocations et on a des difficultés à trouver des jeunes enseignants. Tu leur dirais quoi pour les convaincre de devenir enseignant ?

       

      AB : C’est compliqué car je trouve que le système éducatif public s'est énormément dégradé et pas uniquement au niveau financier mais aussi au niveau pédagogique et relationnel. Donc il faut vraiment une sacrée motivation voire vocation pour s’installer en tant que prof à 23 ans et pour s’imaginer qu'on va faire toute une carrière dans l'enseignement. Toutefois, être prof devant un groupe d'élèves, c'est la chose la plus incroyable qui peut arriver quand ça se passe bien. Et c'est ce qui s'est passé pour moi pendant quasiment 34 ans. J’ai pris un plaisir fou à enseigner à des élèves. Je ne peux que souhaiter ça aux jeunes qui décident de devenir prof : être en face d'étudiants qui aient envie d'être là pour apprendre. A partir de là, je crois qu'on peut trouver son bonheur et heureusement. Aussi j'espère qu'il y en aura beaucoup de futurs enseignants qui pourront s’épanouir dans cette voie.

    • MA PETITE ENTREPRISE NE CONNAIT PAS LA CRISE

      Cette année la Confédération Nationale des Junior-Entreprises a désigné N7 consulting comme l’une des trois meilleures Junior-Entreprises de France. Rencontre avec Jeanne Rentet Présidente sortante, Clément Dacquay Président actuel, et Maxence Flaba, Vice-Président sortant qui reviennent pour nous sur la genèse de cette récompense.

       

      YaDuDoss : Jeanne, peux-tu nous rappeler un peu l'histoire de N7 Consulting.

       

      Jeanne Rentet : N7 consulting a soufflé ses  44 bougies le 30 novembre dernier. Le but de la Junior-Entreprise c'est de faire le lien entre des entreprises et des professionnels. On répond aux besoins de professionnels en sollicitant des étudiants qui sont rémunérés pour la mission qu'ils réalisent pour les entreprises. Ça, c'est le principe de base. Et autour de ça, nous fonctionnons comme une véritable entreprise. On fait la gestion des ressources humaines, la trésorerie, on établit des stratégies. Il y a un vrai concept d'entreprise avec cette particularité d’être une association implantée dans un établissement d'enseignement supérieur.

       

      YDD : Qu’est-ce qui a motivé chacun d’entre vous à s’investir dans N7 Consulting ?

       

      Maxence Flaba : Je connaissais déjà le système avant d’intégrer l'école. Pour moi, l'idée, c'était vraiment d'avoir ce type responsabilité à un âge assez jeune, 20 ans, 21 ans, et de pouvoir gérer tout un portefeuille clients. On gère plus de 100 000 € de chiffre d'affaires chaque année. Ça offre beaucoup d’opportunités de faire des rencontres, de s'inspirer d’eux.

       

      Clément Dacquay : Moi aussi, je connaissais le concept de Junior-Entreprise. C'est une des raisons qui m'a fait intégrer l’N7. La Junior-Entreprise permet de toucher l'aspect management qu'on ne voit pas forcément dans la formation à l'école. Et puis, en tant que nouveau président, il faut apprendre à manager une équipe, à avoir une vision globale sans s'enfermer dans un type de travail. Là, ce qui est bien, c'est que je peux toucher à tout. Et aussi on a de la chance parce qu'on rencontre beaucoup, beaucoup de monde, des gens qui sont très inspirants et donc c'est un vrai plaisir.

       

      YDD : Très bien. Et toi, Jeanne, c'était quoi ta motivation à l’époque ?

       

      JR : Ça commence à un peu à dater. Moi, je ne connaissais pas du tout pour le coup le concept. Quand j’ai intégré l’école, c'était la période du COVID. C'était l'une des seules associations qui a pu faire sa rentrée en présentiel par rapport aux autres asso de l'école. Je suis donc aller voir et quand on m'a décrit ce qui se passait, l'expérience que ça représentait, ça m'a tout de suite plu. Il y avait la question de la professionnalisation mais il y avait aussi l'aspect humain qui avait l'air très important. C’est ce qui m'a attiré directement.

       

      YDD : Aujourd'hui, après avoir terminé ton mandat, quel bilan tires-tu ?

       

      Avec les résultats qu'on a pu avoir ces dernières années, il y a eu un engouement qui a été assez incroyable. Et sur le plan professionnel, je pense que toutes les personnes qui se sont investi (manque es) dans la JE pourront réutiliser leur expérience dans leur carrière. Je pense que c'est une expérience qui marque longtemps. C'est un grand investissement quotidien, à raison de 4 h par jour minimum. Il y a un vrai engagement aux côtés d'autres personnes qui sont animées par la même passion.

       

      YDD : N7 Consulting vient d’être désignée comme l’une des trois meilleures Junior-Entreprises de France, ça veut dire quoi concrètement ?

       

      JR :  C’est un processus très long. Il y a plus de 200 structures en France, cela veut dire qu’il y a une vraie entreprise dans chaque établissement d'enseignement supérieur. Il y a déjà d'abord un top 30 qui est établit après un audit des 200 JE. Ensuite on a dû rendre un dossier écrit récapitulant toutes les actions qu'on a menées sur les deux, trois derniers mandats, puis le top 6 a été déterminé. Nous avons alors passé un premier oral de 3 heures à Paris devant le Jury constitué de la BNP Paribas, ALTEN, EY, ENGIE. Le top trois a alors été établi. Enfin, un second oral a servi à départager les 3 JE pour désigner la meilleure de l’année. Cette année, c’est Junior CentraleSupélec qui a gagné. Par ailleurs, on a obtenu le Prix ALTEN de la meilleure étude en ingénierie. 

       

      YDD : De votre point de vue, qu’est-ce qui a permis à N7 Consulting de se hisser dans le top trois ?

       

      MF : L'expérience des années passées. Le travail des années passées. Sur les dix dernières années, on n’avait eu aucun prix. On a été en finale quatre fois cette année et on en a remporté une. C’est ce qui nous a menés à figurer dans les trois meilleures JE de France. Mais peut-être qu'il manquait cette petite expérience supplémentaire. En parallèle, Junior Centrale Supélec, c'est six finales de suite. Mais je suis sûr que l'année prochaine, ça va le faire. Ce qui fait un peu notre distinction par rapport aux autres c'est cette continuelle recherche de l’excellence technique. On a, par exemple, remporté un appel d'offres européen pour le CNES. On fait beaucoup d'études à caractère très technique, c’est ce qui nous différencie.

       

      JR : Cette année il y a eu un projet qui a été assez marquant pour nous, c'est qu'on est arrivé à la fin de notre stratégie triennale et donc on devait faire une nouvelle stratégie sur trois ans. On a beaucoup réfléchi à nos méthodes de fonctionnement. On a dû analyser énormément de choses pour pouvoir se projeter. Et c’est cette nouvelle stratégie que nous avons présentée et les actions qui en découlent qui nous ont donné cette place sur le podium français.

       

      YDD : Une dernière question pour Clément. Un tant que président qu’est-ce que tu dirais aux nouveaux étudiants qui vont arriver à partir de septembre pour les inciter à rejoindre N7 Consulting ?

       

      CD : Le but, c'est vraiment de leur montrer que c'est une expérience unique et que c'est la seule fois de leur vie qu'ils pourront vivre ça. On peut se tromper mais c'est dans l'échec qu'on retire le plus de choses. C'est là où on apprend. Au-delà de ça, N7consulting, c'est une famille, on est tous amis. C'est une expérience folle.

       

    • WOMEN7 : WE WANT SEX EQUALITY

      Dans le cadre de l’événement Women7 des 9 et 10 juin, l’N7 a accueilli 200 collégiennes et lycéennes de la région Occitanie pour leur faire découvrir la formation ainsi que les métiers d’ingénieur.

       

      Deux jours durant, autour de Geneviève Campan, ancienne directrice du CNES et marraine de l'événement, et en partenariat avec NXP, Accorda et N7 Développement, des élèves filles de 3ème et 2nde ont pu découvrir les différents métiers d'ingénieures, se rendre compte ainsi de l'ensemble des possibilités qui s'offrent à elles, mais aussi surtout lutter contre l'autocensure et le déterminisme de genre. Ce projet, mené par l’N7 en collaboration avec un groupe dynamique et motivé d’étudiantes et étudiants, a pour objectif d’amorcer une prise de conscience et surtout une prise de confiance auprès des jeunes filles sur l’accessibilité aux métiers d’ingénieur.

      En intégrant l’école, beaucoup d’étudiantes de l’N7 disent avoir été choquées de voir que les filles constituaient une minorité des élèves de leur filière.

      Encore aujourd’hui, on peut observer que les filles ont peur de se spécialiser dans les domaines scientifiques, et notamment dans le domaine de l'ingénierie. Face aux disparités qui subsistent, l’objectif de women7 est d’encourager les filles à choisir ce qu'elles aiment vraiment, et non ce vers quoi la société les pousse.

      Vivement l’édition 2023 !

       

      Women7 en quelques chiffres :

       

      1 événement d’envergure

      2 jours d'immersion dans une école d'ingénieur

      3 partenaires impliqués dans la réalisation de ce projet (NXP / Accorda / N7 Développement)

      100 élèves de 3e et de 2nde invitées de la région Occitanie

      2 tables rondes avec des invités d’exception et inspirants

      10 ateliers de manipulations et TP pour faire découvrir la formation

      1 flashmob réalisé par nos étudiants

      Plus de 100 bénévoles, étudiants staff, marraines et parrains, guides à la Cité de l'espace, musiciens et enseignants-chercheurs, pour accompagner, transmettre et faire partager

      1 journée de visite à la Cité de l’Espace

      1 équipe d’étudiantes du tonnerre qui a rendu cet événement possible

      897 sourires

      3259 étoiles dans les yeux

       

      Vous pouvez voir les photos de l’évènement sur Instagram :

      https://www.instagram.com/women7_by_n7/

       

       

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L’École Nationale Supérieure d'Électrotechnique, d'Électronique, d'Informatique, d'Hydraulique et des Télécommunications

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